En tant que port, Cherbourg en a vu de belle. Inondations, vents forts, neiges impressionnantes, grands d’événements
climatiques qui ont marqué l’histoire Cherbourgeoise.
Le 11 au 12 février 1808 :
Les vents, qui soufflaient depuis plusieurs jours du S. au S.-O., sautèrent en foudre au N.-O. vers les deux heures du matin,
et la mer entra subitement en convulsion. La marée étant montante, la violence des flots augmenta en proportion de l’arrivée de la pleine mer.
La digue de Cherbourg ‘est encore en travaux et c’est une guérison de 150 hommes, plusieurs employés et une centaines
d’ouvriers (263 personnes) qui se retrouvent piégés sur un rocher artificiel. La nature ouvrit une brèche dans la digue oùles vagues s’y précipitèrent. La caserne, le corps-de-garde, les
pavillons circulaires, les logements des ouvriers, l’atelier des maçons, les forges, la poudrière, les magasins, tout fut renversé par la mer, entraîné par les flots, avec une foule de
victimes ; hommes et débris disparurent dans les vagues !
Cent quatre-vingt-quatoze personnes perdirent la vie dans cet effroyabe désastre. Les soixante-neuf autres échappèrent à la
mort en se réfugiant dans des grottes formées de gros blocs de pierre entourés d’enrochement, qui servaient à loger des apparaux, et qui résistèrent à toute la puissance de la
tourmente.
Source : Vérusmor, « Catastrophe de la digue de Cherbourg. 12 février 1808 »
La tempête du 11 janvier 1866
Cette tempête n’est pas relaté comme étant meurtrière mais comme apparenté à un ouragan. C’est la violence de la météo qui
rendra remarquable cette date. C’est aussi une des premières tempêtes que subira la rade depuis qu’elle est achevée.
http://www.dielette.fr/2016/01/28/la-tempete-du-11-janvier-1866-a-cherbourg/
1987
La tempête entraine la destruction du port de Chantereyne. Lors de sa reconstruction, le port de plaisance augmente son nombre d’anneaux et passe de 613 à 936.